Le péchon...
Bon comme tu as pu t'en rendre compte j'étais plus trop là ces temps-ci... Je t'ai laissé en plan avec des moumoutes pour chat et je suis plus revenue...
Oui tu peux me lancer des cailloux si tu veux, même que tu peux même me dire : "je ne vous jette pas la pierre, Pierre, mais j'étais à deux doigts de m'agacer"... (Bon si tu ne connais pas Le Père Noël est une Ordure, tu n'as rien capté à ma phrase précédente)...(et, en me relisant, je me dis, que même si tu as vu ce film culte, tu risques de n'avoir rien compris à la dite phrase tellement elle manque de sens...)...(bref.)
Je suis donc reviendue sur ce blog.
Je tenais, en plus, à te donner de mes nouvelles.
Je vais bien, ne t'en fais pas.
Je me suis pris un péchon vendredi, mais tout va bien.
(Petite parenthèse explicative de l'expression "prendre un péchon" : heurter violemment le visage d'une personne d'un coup de poing...)
Pas un vrai, t'inquiète... mais tout comme.
Je t'explique.
Vendredi soir, j'étais invité à dîner chez une amie.
Vendredi toute la journée, j'étais dans le pâté complet. J'ai passé ma journée à bâiller et le labeur fut difficile tellement la concentration n'etait pas au rendez-vous.
Cela étant dû au fait que j'ai passé une semaine assez chargée, terminant mes journée à pas-d'heure... Bref..
Vendredi n'était pas ma journée.
Après ce looooong jour à moitié dans le coltard, je me barre du boulot à 16h45... Youhou c'est la fête !
Armée de mes deux mains gauches, j'attrape mon téléphone, appelle chéri, et avance vers ma voiture...
Deux mots plus tard, je dis au revoir à Chéri... j'ouvre la porte de ma voiture... raccroche... tourne la tête.... et me prends violemment dans l'oeil gauche la porte ouverte de ma voiture qui a eu la bonne idée de me revenir sur la gueule !!!... (d'où le rapport au "péchon", tu suis?)
Complètement dans les vapes, je reprends tant bien que mal mes esprits, l'oeil rouge sang, la pommette enflée qui commence à bleuter... (on est d'accord, le verbe bleuter n'existe pas... je bleute, tu bleutes, il bleute sera notre devise pour aujourd'hui, ok?!)...
Je tressaille de douleur... je ferme l'oeil j'ai mal... j'ouvre l'oeil j'ai mal... que faire?...
En plus, à tendance exagérationnelle, je commence à flipper quant à l'avenir de ma pupille...
Je suis toujours sur le parking de ma boite. Je réfléchis. J'ai mal. Je suis à moitié borgne.
Rentre-je chez moi?... Ou vais-je dîner chez ma pineco? La question s'impose.
Je me décide, je vais dîner, même si je fais peur...
(Un des enfants de ma copine m'a dit que je lui faisais penser au pirate qui perd son oeil dans Pirates des Caraïbes...C'est te dire mon état !)
Je fais quelques course, histoire de ne pas arriver les mains vides, je m'orne de mes lunettes... et je lutte dans les rayons du Carrefour... Je percute à peu près une bonne cinquantaine de personnes... (n'oublie pas que je suis à moitié dans le brouillard, complètement épuisée, et sous le coup de l'émotion... alors si tu étais à carrefour Vendredi 25 janvier, et qu'une petite brune en converses t'a bousculé... je m'excuse !... Pardon... mais tu pouvais aussi, regarder où tu allais toi aussi !)
Pour la suite, j'en ai chié toute la soirée avec la larme à l'oeil, la joue douloureuse et la pommette gonflée... Mais j'ai été courageuse...
Aujourd'hui j'ai encore un peu mal, mais ça va mieux... J'ai quelques couleurs significatives... Mais rien de grave...
Enfin bref, si je savais ouvrir correctement une porte de voiture, je ne serais pas dans cet état !!!... Desfois, je te jure, la maladresse m'épuise !